L'AN 2000 a été une illusion, un cap qui n'a rien apporté de spectaculaire.
2050 est attendu comme un tournant, c'est le point de bascule, le moment où concrètement on commence à rendre à la Planète ce qu'on lui doit.
A qui appartient ce moment, cet instant du jour de l'an 2050? Au plus modeste des terriens.
Nous allons prendre un exemple, la dégradation du climat. On sait que si l'on fait appel aux énergies jaunes, vertes et bleues, dans le bilan on est bon parce que c'est du renouvelable. Donc faire cocorico pour démultiplier le nucléaire d'ici 2050, sans parler des énergies renouvelables en disant qu'elles sont la priorité, c'est détériorer le bilan sciemment. Le nucléaire, énergie rouge, ne peut être qu'une force d'appoint, de secours qui passe après les autres.
Pourquoi? Certes le nucléaire est décarboné, mais le courant qu'il produit chauffe et ne fait que cela. Les micro-ondes, les fours, les lave-linge et lave-vaisselle, les grille-pains et les toasters, tout l'électro-ménager, les machines industrielles, l'électronique, le chauffage électrique, la partie électrique des pompes à chaleur, les chauffe-eau et autres voitures électriques, tout ce qui est électrique et alimenté par le nucléaire chauffe. Il faut être naïf pour croire le contraire. L'uranium est un caillou froid qui dégage au final des quantités d'énergie et de chaleur astronomiques. C'est pour cela que l'on dit que l'énergie rouge n'est et ne doit être que la roue de secours. Point ! Après la sollicitation de toutes les renouvelables, jaune, verte et bleue, on fait appel au nucléaire, c'est tout et pas plus.
Par rapport au danger, les grosses centrales c'est dangereux par la taille, les petites même enfouies, cela reste dangereux par la prolifération, la maintenance et le recyclage. Donc c'est tout juste bon en roue de secours. Qu'on se le dise.
Atteindre le point de bascule, n'est pas uniquement l'affaire des marchés et de la politique, c'est une responsabilité de chacun.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire